Nos engagements de Responsabilité sociétale d'entreprise

Utiliser les ressources de façon responsable

En tant que constructeur, propriétaire et exploitant de sites de production d’énergie renouvelable, Boralex s’occupe de ses actifs sur la totalité de leur cycle de vie et peut ainsi gérer ses ressources de façon optimale. Nous consacrons beaucoup d’efforts à trouver les meilleures solutions pour réduire la production de déchets et optimiser la consommation de ressources (matières premières, eau, énergie), tant dans nos projets que dans nos activités internes.

Cela dit, nos activités consomment très peu de matières premières de façon directe. L’utilisation des ressources découle principalement de l’achat ou de la construction de nos actifs, et de leur démantèlement lorsqu’ils arrivent en fin de vie. Dans tous les cas, nous nous conformons à toutes les exigences environnementales locales et nous veillons à minimiser les impacts de nos activités, en collaboration avec les communautés et territoires locaux.

Un plan de démantèlement des actifs en préparation pour 2022

Un plan de démantèlement des actifs que nous remplaçons est en préparation depuis la fin de 2021, en prévision du démantèlement de 18 machines au cours de l’année 2022. Celui-ci misera sur la réutilisation des matières premières et le recyclage des matériaux existants, selon les principes de l’économie circulaire. Nous étudions quelques possibilités pour ceux-ci :

• La vente sur le marché de seconde main, avec droit de regard sur l’utilisation des turbines, comme nous l’avons fait lors du démantèlement d’une douzaine d’éoliennes en France, qui fonctionnent aujourd’hui sur un site aux conditions météorologiques moins exigeantes en Espagne;
• La remise à neuf, qui implique une étape cruciale d’identification des pièces de rechange critiques pour chaque modèle de turbine afin de s’assurer de les avoir en stock;
• Le recyclage des pales, notamment par le broyage pour utilisation dans d’autres usages.

Respecter et protéger la biodiversité

Dès la phase de conception de nos projets, nous appliquons avec la plus grande rigueur les procédures réglementaires et le principe « Éviter-Réduire-Compenser », aussi appelé séquence ERC. Ainsi, nous intégrons systématiquement les enjeux de biodiversité dans les études d’impact de tous les projets que nous réalisons, afin d’éviter le plus possible les répercussions sur l’environnement.

Nous implantons également des mesures de mitigation pour réduire l’impact de nos activités. Dans l’éolien, cela se traduit notamment par le bridage, qui consiste à ralentir ou arrêter les turbines de nos éoliennes pour éviter des incidents avec des espèces protégées, en particulier les rapaces et les chauves-souris.

Pour nos centrales hydroélectriques, nous visons à réduire l’impact de nos activités sur les espèces vivant dans les cours d’eau touchés. Par exemple, à Rimouski, nous nous étions engagés il y a 25 ans à assumer les frais reliés à la montaison du saumon atlantique en amont du barrage afin d’accroître son aire de reproduction. Ainsi, alors que la montaison annuelle se chiffrait à environ 200 saumons par année il y a 25 ans, elle se situe à quelque 800 saumons depuis deux ans, le tout dans un contexte de déclin des populations de saumons dans les rivières du Québec.

Nous adapter aux changements climatiques

En affaires, au quotidien, nous gérons des risques et des budgets. Ces dernières années et particulièrement ces derniers mois, il apparaît clairement que le premier risque auquel l’humanité fait face est le dérèglement climatique, qui est plus rapide, plus important et plus critique que ce que nous osons communément admettre. Déjà, ses impacts se font sentir.

Incidence des risques et opportunités liés au climat sur nos activités, notre stratégie et notre planification financière

Les changements climatiques font partie intégrante de notre raison d’être : « Sur notre planète où l’électricité est au cœur de la lutte contre les changements climatiques, nous avons la responsabilité de la produire de façon durable pour les générations futures ». Du fait de notre métier, la transition énergétique et la volonté de s’aligner avec un scénario de réchauffement de 1,5 °C représentent surtout des opportunités pour Boralex. Nous avons ainsi décidé de poursuivre la diversification géographique et technologique de nos sources de production d’énergie afin de réduire la vulnérabilité globale de nos actifs aux aléas climatiques.

Cibles utilisées pour gérer les risques et opportunités liés au climat et performance par rapport aux cibles

À ce jour, nous avons défini des objectifs pour les émissions de CO2 évitées par notre production d’énergie renouvelable. Ceux-ci sont alignés à nos cibles de capacité de production présentées dans notre plan stratégique. Nous avons terminé l’exercice 2021 avec 352 666 tonnes de CO2 évitées, en hausse de 24 % par rapport à 2020. Notre cible pour 2025 consiste à éviter 781 773 tonnes de CO2.

Limiter nos émissions de gaz à effet de serre

Afin d’aller au-delà des énergies renouvelables, nous nous sommes donc engagés à continuer à sensibiliser nos collaborateurs sur les impacts des émissions de gaz à effet de serre et à identifier nos sources d’émissions et les actions concrètes que nous pouvons prendre pour réduire notre impact carbone. Pour ce faire, nous avons fait un premier bilan de nos émissions de portées 1 et 2 pour les années 2019, 2020 et 2021. Nous avons également commencé une analyse préliminaire à l’égard de nos émissions de portée 3. Comme certaines données sont toujours manquantes ou à consolider, nous poursuivrons nos efforts à cet égard en 2022, afin de pouvoir brosser le portrait global.

Que sont les émissions de portées 1, 2 et 3 ?

La définition des émissions de GES découle du GHG Protocol, un partenariat multipartite qui regroupe des entreprises, des ONG, des gouvernements et d’autres acteurs réunis par le World Resources Institute (WRI) et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). Lancé en 1998, le GHG Protocol a pour mission de développer des méthodes de comptabilisation et d’évaluation des émissions de GES acceptées à l’échelle internationale. Dans ce contexte, il a défini trois catégories d’émissions qui constituent le périmètre du bilan carbone ou empreinte carbone d’une entreprise :

• Les émissions de portée 1 sont celles générées directement par l’entreprise dans l’ensemble de ses installations, y compris son parc de véhicules;
• Les émissions de portée 2 sont indirectes et comprennent toutes les émissions liées à la consommation d’électricité, de chaleur, de froid ou de vapeur dans les installations de l’entreprise et par son parc de véhicules;
• Les émissions de portée 3 réfèrent à toutes les autres émissions indirectes qui surviennent dans la chaîne de valeur de l’entreprise, en amont comme en aval.

Cet exercice nous aiguille déjà sur les efforts à investir dans les prochains mois, et sur la poursuite des travaux en cours pour obtenir une vue d’ensemble plus détaillée au niveau de notre chaîne d’approvisionnement. Ils nous permettent également de cibler les initiatives que nous pouvons continuer à encourager auprès de nos collaborateurs, notamment en ce qui concerne nos décisions d’achat et leurs déplacements.

Concerter et impliquer les communautés et territoires

Peu importe la nature de nos projets et où ils se situent, notre philosophie demeure la même : nous arrivons en invités sur le territoire concerné, puis nous y vivons en voisins. Nous accordons une importance capitale au dialogue et à la collaboration avec les parties prenantes locales, dès le début du développement d’un nouveau projet, et ensuite de façon régulière pendant sa construction et tout au long de sa durée de vie. Pour y arriver, il importe de consulter les communautés et territoires en amont, avant même le développement d’un projet, puis d’être à l’écoute, de se montrer ouverts à leurs commentaires et suggestions et de répondre à leurs préoccupations et besoins afin de faciliter l’acceptation de nos installations.

Partenariats avec les communautés autochtones

Au Canada, nous travaillons en collaboration avec des communautés autochtones, et dans certains projets, nous développons des partenariats porteurs avec elles. Un tel partenariat a ainsi été conclu en 2016 pour le parc éolien d’Apuiat, qui sera construit sur le territoire traditionnel (Nitassinan) de la Première Nation de Uashat mak Mani-utenam, dans la région de la Côte-Nord. Réalisé dans le cadre d’un partenariat 50-50 avec les communautés innues au Québec, Apuiat permettra de doter la région d’une source à long terme d’énergie propre, en plus d’engendrer des retombées économiques considérables pour les communautés autochtones et non autochtones nord-côtières.

Partenariats avec les municipalités

Sans l’appui des municipalités, nous ne pourrions construire et exploiter nos sites de production d’énergie renouvelable. Il est donc essentiel pour nous d’obtenir l’aval de celles-ci avant même le début du développement de nos projets, afin de nous assurer d’obtenir le maximum d’acceptabilité sociale et de pouvoir devenir un voisin respectueux et respecté.

Outre les consultations et le dialogue menés en amont de nos projets, nous misons alors sur des outils qui peuvent nous permettre de faciliter l’acceptation de certains de ceux-ci, dont l’investissement participatif, le financement participatif, l’offre d’électricité verte et la co-construction.

À titre d’exemple de notre engagement, en 2021, Boralex a créé un poste en France dédié au déploiement à grande ampleur de l’investissement participatif. Cette personne a pour rôle de mener à bien des projets participatifs, à la fois dans la prise de participation, mais aussi dans les offres énergétiques ou électriques à développer sur nos territoires.

Les contributions de dons et commandites / mécénat et parrainage

En tant que voisine faisant partie des communautés et territoires, Boralex contribue aussi au dynamisme et à la vitalité économique des régions où elle est présente. Cela se traduit de différentes façons, notamment par le financement d’activités ou d’événements locaux, l’établissement de partenariats avec des organismes ou des établissements locaux et en France, l’offre d’électricité verte aux résidents voisins de nos parcs éoliens ou solaires.

Nos activités philanthropiques sont encadrées par notre politique de dons et commandites/mécénat et parrainage, qui a d’ailleurs été mise à jour en 2021 afin de l’aligner pleinement à notre stratégie de RSE et à notre plan stratégique. Celle-ci cible prioritairement les secteurs suivants :

• Le dynamisme et la vitalité des communautés et territoires dans les pays où nous sommes présents;
• L’éducation, en appuyant la relève et les initiatives porteuses, en particulier celles qui favorisent la diversité et l’inclusion;
• La protection de l’environnement, notamment les initiatives favorisant la transition énergétique;
• L’implication des employés dans la collectivité.

Déposez une demande de don ou de commandite

Le fonds Au-delà des énergies renouvelables : l’initiative de la Green Economy Community pour la justice environnementale

Certains de nos projets aux États-Unis sont situés dans des zones ciblées comme des communautés d’injustice environnementale (environmental justice communities), ce qui signifie qu’au moins 20 % des résidents y vivent dans la pauvreté et/ou que 30 % ou plus font partie de groupes de minorités. Pour nous assurer que nos projets génèrent des impacts favorables pour ces communautés, nous avons développé le fonds Au-delà des énergies renouvelables. Celui-ci vise à créer des opportunités de générer des avantages à long terme pour les communautés défavorisées, les populations sous-représentées et les collectivités qui accueillent nos installations.

Une formation pour valoriser les cultures autochtones au Canada

Dans la foulée de nos partenariats avec les Premières Nations, nous nous sommes engagés à contribuer à la valorisation de leurs cultures auprès de nos employés. En octobre 2021, nous avons ainsi lancé une formation qui mise sur la valorisation des cultures autochtones au Canada.

Obligatoire pour tous nos collaborateurs canadiens – actuels et futurs – ainsi que pour nos hauts dirigeants, cette formation est réalisée avec l’organisme les « 4 saisons de la réconciliation », et s’avère un outil pédagogique qui vise à promouvoir un renouvellement des relations entre les Peuples autochtones et les Canadiens, en collaboration avec l’Université des Premières Nations du Canada. Elle permet aux participants d’approfondir leurs connaissances sur les cultures autochtones et d’être sensibilisés aux réalités des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Tous les membres du comité de direction et du conseil d’administration ont suivi cette formation et le taux de réalisation de nos employés est de 93 % pour l’ensemble de l’Amérique du Nord, et de 96 % au Canada.